Maryline Auderset, LA MAIN, artiste indépendante, musicienne dans Casiotone et co-fondatrice de l’association La Brique à Bulle.
La débrouille
le DIY
la collectivité
et
l’entraide.
Après presque 20ans de bénévolat à Ebullition, j’ai décidé de me lancer dans mes propres projets artistiques et associatifs, en m’inspirant évidemment de l’expérience que j’ai pu avoir à Ebullition.
Le projet La Main a vu le jour en 2019.
Inspirée par le milieu de la scène musicale depuis mon adolescence, j’ai pris l’initiative d’organiser plusieurs ateliers mobiles lors de manifestation.
Faire participer le public lors d’événement culturels en les invitant à venir confectionner des badges et en les initiant à la linogravure et la sérigraphie est pour moi un chouette moyen de partager les arts visuels.
Le but, soutenir des associations locales comme SAMI, EBULLITION.
J’ai également été présente avec mon atelier mobile lors d’une Humus Fest à Fri-son en 2019.
Pendant le Covid, nous savons tous dans quelle position se trouvais le milieu culturel c’est pourquoi avec plusieurs artistes nous avons mis en place plusieurs fois des packs de soutien pour Ebullition. Ce fut une belle expérience et de là m’est venue l’idée de créer l’association LA BRIQUE.
Avoir un lieu à disposition qui permette de mettre en lien les différents médiums artistiques et favoriser la création.
La Main soutient la culture, l’art et l’artisanat et tend vers la collaboration et le partage de compétences.
Depuis janvier 2023, mon atelier est installé à Pringy, dans l’enceinte de la brasserie Fou du Roi. Un lieu de rencontreet de résidence qui favorise la recherche artistique et permet également la réalisation de petites productions artisanales.
Je récupère des matériaux tels que du papier, tissu, bâche, jeans, ect. Et je revisite des techniques
comme la linogravure, la sérigraphie, la couture, la petite reliure, le cyanotype, le suminagashi
(papier marbré).
Ainsi je concrétise mes idées en réalisant des projets, souvent, en collaboration avec d’autres personnes.
« Ce que j’aime le plus, c’est voir au-delà des idées. Faire de la recherche, me creuser les méninges, tenter des expériences, combiner des matériaux récupérés. Le résultat est souvent quelque chose de simple et minimaliste. Mon cerveau s’est modelé et je le façonne dans cette philosophie. Le chemin est toujours difficile mais passionnant. Ce que je cherche avant tout, c’est partager mes expériences avec d’autres personnes. Et, si j’ose parler de « mémoire » des objets, j’aime bien penser que quand les créations sortent de l’atelier, ils deviennent un peu comme si c’était quelque chose qui sortait d’une brocante. »